LA POLITIQUE
 PORTUAIRE FRANCAISE 
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 II. LES RESULTATS DE LA GESTION 
 Trois critiques principales
 peuvent 'tre faites ' la gestion du domaine portuaire par les 'tablissements
 portuaires : 
 - les services responsables
 connaissent tr's mal l'tendue, la consistance et la valeur du domaine ; 
 - ils ne lentretiennent ni
 ne lexploitent pour en tirer un gain 'conomique ; 
 - ils nadaptent pas ce
 domaine g'r' aux besoins proprement portuaires. 
 A. - La connaissance du domaine 
 Malgr' les impr'cisions et
 r'serves ' faire sur la notion de domaine portuaire (cf. encadr' ci-dessous), il est
 possible de consid'rer qu'en 1995, le domaine des ports maritimes relevant de la
 comp'tence de l'Etat s''tend sur environ 35 000 hectares de surfaces terrestres et sur
 258 000 hectares de plans d'eau ; la partie terrestre des emprises rel've majoritairement
 du domaine public. 
 La mesure du domaine portuaire 
 La notion de circonscription est
 le crit're de r'f'rence pour l'appr'ciation de la superficie du domaine des ports
 autonomes. Cette circonscription est d'termin'e par d'cret en Conseil dEtat
 (article L. 111-3 du code des ports maritimes). Elle peut 'voluer dans le temps en
 fonction des besoins et comprend notamment les acc's nautiques. 
 La notion de d'limitation sert
 de crit're de r'f'rence pour l'appr'ciation de la superficie du domaine des ports
 d'int'r't national. La d'limitation des ports maritimes relevant de la comp'tence de
 lEtat, du c't' de la mer, ou du c't' des terres, est r'alis'e par le pr'fet
 (article R.151-1 du code des ports maritimes). L' encore, cette limite est 'volutive. La
 superficie du domaine portuaire qui d'coule de cette notion est baptis'e limite
 administrative et toutes les acquisitions, r'alis'es par l'Etat ou son concessionnaire
 dans le cadre de la concession, sont incorpor'es au domaine public. 
 Ces p'rim'tres ne donnent
 cependant pas l''tendue effective du domaine portuaire relevant de la comp'tence de
 l'Etat. En effet, ils ont - notamment la limite administrative - une signification plus
 juridique qu''conomique. Il s'agit de l'espace dans lequel s'exerce les comp'tences de
 police portuaire d'finies par le code des ports maritimes. 
 Or, certaines parcelles de
 terrains incluses dans ces limites sont des terrains ' caract're priv' (terrains
 compris dans le p'rim'tre de cessibilit' des ports autonomes, incorporations pr'vues
 apr's acquisitions mais non effectivement r'alis'es, terrains d'class's ...), tandis
 que d'autres parcelles, bien qu''tant la propri't' des collectivit's publiques
 (terrains ayant ou non une vocation portuaire) sont hors des p'rim'tres pour diverses
 raisons. Au titre des terrains ' vocation portuaire hors p'rim'tres, on peut notamment
 mentionner ceux qui r'sultent d'erreurs dans la fixation des limites
 (Nantes-Saint-Nazaire) ou d'acquisitions post'rieures ' celle-ci (Marseille, Rouen). 
 En l'absence de cadastrage
 exhaustif du domaine des ports (par exemple ' Rouen o' plus d'un sixi'me des
 superficies ne sont pas cadastr'es), l''tendue du domaine portuaire, qui peut 'tre
 maritime et fluvial pour les ports d'estuaires, r'sulte pour partie d''valuations
 r'alis'es par les services portuaires ' la demande de la Cour, dont l'examen montre les
 d'faillances. 
 1' L es
 ports autonomes
 a) L'tendue du domaine des
 ports autonomes 
 Sans m'sestimer les difficult's
 de suivre et de g'rer un domaine partiellement cadastr' et en constante 'volution, la
 Cour constate que les ports autonomes ne connaissent que tr's imparfaitement la
 consistance de leur domaine malgr' la pr'sence en leur sein de services sp'cialis's
 g'n'ralement bien dot's en personnel. L'enqu'te, fond'e sur l'estimation exhaustive
 de la situation territoriale des ports en 1985, 1990 et 1995, a mis en lumi're l'absence
 d'historiques fiables retra'ant la totalit' du domaine g'r' par les ports. Elle a
 ainsi permis de d'tecter dimportants dysfonctionnements internes au sein des ports
 autonomes. 
 La consistance effective du
 domaine g'r' par l'ensemble des ports autonomes na pu 'tre mesur'e. En effet, si
 les superficies g'r'es par les ports de Bordeaux, Marseille, Nantes-Saint-Nazaire, Rouen
 et de Guadeloupe ont pu 'tre d'termin'es avec une faible marge d'incertitude pour 1995,
 il n'en va pas de m'me pour celles des ports de Dunkerque et du Havre. En outre, la
 moiti' des ports autonomes nont pas su produire les donn'es demand'es pour 1985
 et 1990. Pourtant, en application des prescriptions du d'cret du 29 d'cembre 1962
 portant r'glement g'n'ral sur la comptabilit' publique, les 'tablissements publics
 ont l'obligation de tenir des inventaires de leur patrimoine selon des modalit's fix'es
 par le conseil d'administration dans le cadre de leur plan comptable particulier. La
 connaissance de leur patrimoine devrait passer par un meilleur r'colement entre
 l'inventaire physique et l''tat de l'actif comptable de l'ensemble des terrains. 
 Face ' ces difficult's
 d''valuation, les autorit's de tutelle nont produit quun 'tat des
 superficies fonci'res des ports autonomes dat' de f'vrier 1994 qui ne concorde pas avec
 les donn'es fournies ' la Cour par les ports autonomes. Elles m'connaissent donc la
 consistance du domaine portuaire, alors quil leur revient den fixer ou
 den modifier la d'limitation. 
 Le domaine g'r' par les ports
 autonomes en 1995 
 La superficie totale du domaine
 g'r' par les ports autonomes serait de l'ordre de 288 000 ha. La partie terrestre
 repr'sente approximativement 32 200 ha en 1995, soit pr's de 93 % de l''tendue du
 domaine des ports relevant de la comp'tence de l'Etat. Les terrains hors circonscription,
 qui s''tendent sur plus de 4 000 ha, soit 12% de la superficie terrestre, ont
 majoritairement vocation ' 'tre int'gr's dans les circonscriptions portuaires. 
 Les principales 'volutions
 depuis 1985 
 L''volution de la consistance du
 domaine des ports autonomes r'sulte principalement d'acquisitions et cessions, et plus
 marginalement de transferts de gestion, d''changes d'emprises et de terrains gagn's sur
 la mer (exondements). Aucune op'ration importante n'a 't' engag'e au cours de la
 p'riode 1985-1995, qui se caract'rise par une relative stabilit' globale du domaine
 g'r'. Les op'rations futures auront en revanche pour cons'quence de r'duire celui-ci. 
 Les modifications de la p'riode
 se sont faites principalement par des transferts de gestion peu nombreux, qui ont
 concern' des superficies relativement modestes, soit moins de 100 ha pour l'ensemble des
 ports autonomes. Ces transferts concernent des immeubles d'pendant du domaine public dont
 la destination est modifi'e. Les biens en cause, qui ne pr'sentent plus d'utilit' pour
 les ports, doivent conserver le caract're de domanialit' publique pour le nouveau
 gestionnaire. Les transferts concernant des emprises incluses dans les circonscriptions
 des ports qui leur ont 't' remises gratuitement par l'Etat lors de l'autonomie, sont
 majoritairement r'alis's au profit de collectivit's territoriales et ont, pour une part
 minoritaire, donn' lieu ' indemnisation. 
 Au titre des projets en cours on
 peut notamment mentionner deux transferts pr'visibles ' Marseille, l'un au profit de la
 commune de Martigues (20 ha), l'autre ' celui de l'tablissement public
 Eurom'diterran'e (10 ha). A Nantes, un transfert de gestion en plusieurs 'tapes est
 pr'vu au profit du Conservatoire de l'espace et du littoral et des rivages lacustres dans
 le cadre de l'op'ration "plan Loire" d'cid'e en 1994. Il concernerait
 1 512 ha de domaine public fluvial et devrait 'tre ult'rieurement compl't' par
 des remises de terrains priv's du port (375 ha). A Rouen, il est envisag' de transf'rer
 ' titre on'reux au domaine public routier la gestion de terrains situ's rive droite,
 concern's par le sixi'me franchissement de la Seine. 
 b) La r'partition juridique du
 domaine des ports autonomes 
 Si les plans d'eau, ou plus
 exactement leurs fonds terrestres, sont du domaine public, il n'en va pas de m'me pour
 les emprises terrestres qui peuvent relever soit du domaine public soit du domaine priv',
 pour les terrains appartenant ' l'Etat ou aux ports autonomes. 
 En r'alit', la situation
 juridique du domaine des ports autonomes est aussi mal connue par les 'tablissements que
 sa consistance et ses limites physiques. 
 Selon les donn'es produites par
 la DTMPL, qui diff'rent de celles fournies par les ports, le domaine public portuaire
 serait minoritaire : il ne repr'senterait que 15 545 ha sur les 33 995 ha demprises
 terrestres recens's. Cependant les incertitudes sont telles qu'il s'av're tr's
 difficile d'appr'cier la consistance du domaine selon son r'gime juridique. Le cas de
 Dunkerque est exemplaire de ces d'faillances : sur une superficie totale probable de 6
 100 ha, la r'partition juridique des emprises entre le domaine public et le domaine
 priv' serait, selon le port, de 50/50. En revanche, selon la DTMPL, la r'partition est
 fort divergente : 20 % pour le domaine public et 80 % pour le domaine priv'. 
 Les situations juridiques du
 domaine sont tr's contrast'es d'un port ' l'autre. On observe ainsi que le domaine
 public est minoritaire ' Bordeaux (37 %) et ' Marseille (26 %), tandis qu'il est tr's
 sensiblement majoritaire ' Nantes-Saint-Nazaire (82 %) et ' Rouen (67 %), de m'me
 qu'au Havre, et en Guadeloupe. 
 c) La r'partition fonctionnelle
 du domaine g'r' par les ports autonomes 
 La r'partition fonctionnelle de
 l'ensemble du domaine terrestre g'r' par les ports autonomes en 1995 figure dans le
 tableau ci-apr's. Elle pr'sente un caract're tr's indicatif dans la mesure o'
 l''tendue m'me de leur domaine est incertaine et o' les crit'res fonctionnels des
 diff'rents ports peuvent sensiblement diverger et se modifier dans le temps. Quatre
 grandes cat'gories sont distingu'es : deux zones sont li'es ' l'activit', l'une
 regroupant les zones portuaires et les occupations spatiales li'es aux servitudes
 diverses telles que les voiries et les espaces verts, l'autre concernant les zones
 industrielles ; une troisi'me zone pourrait ' l'avenir changer de destination et
 regroupe les zones urbaines ; une quatri'me zone est constitu'e des r'serves fonci'res
 et naturelles. 
 En 1995, la part des r'serves
 est globalement majoritaire, celle des zones industrielles repr'sente moins de 30% du
 domaine, tandis que les zones urbaines sont relativement marginales.  
 Ce constat montre limpact
 financier r'duit des mesures incitatives mises en place pour une meilleure int'gration
 ville-port, telles que la restitution de 90 % du produit des cessions fonci'res sous
 forme dapports en fonds propres. Cette mesure dordre g'n'ral a 't' prise
 pour r'gler des probl'mes particuliers, comme lop'ration Dunkerque-Neptune de
 r'habilitation urbaine du site portuaire des anciens chantiers de r'paration navale.
 Dans ce dernier cas dailleurs, elle na pas eu deffet. 
 d) La valeur du domaine g'r' par
 les ports autonomes 
 Cette valeur peut 'tre estim'e
 gr'ce aux bilans des ports autonomes. En effet, si les terrains ont 't' remis aux ports
 gratuitement par l'Etat lors de loctroi de l'autonomie, ils ont n'anmoins fait
 l'objet d'une estimation par le service du domaine de fa'on ' ce que celle-ci figure
 dans le patrimoine des ports. La valeur estim'e de ces emprises figure dans les bilans
 des ports autonomes en contrepartie du compte d'apports. Les actifs ont fait l'objet de
 r''valuations ' la fin des ann'es 1970 et les acquisitions r'alis'es par les
 'tablissements sont enregistr'es ' leur co't historique d'entr'e. 
 Un tableau joint en annexe n' 6
 consolide les valeurs bilantielles des ports autonomes m'tropolitains. La valeur
 historique du domaine a 't' appr'hend'e ' partir de la nomenclature comptable par le
 cumul des valeurs brutes en francs courants figurant aux comptes concern's. 
 En 1995, pour les ports autonomes
 m'tropolitains, la valeur historique moyenne brute comptable des terrains s''tablit '
 0,10 MF par hectare. En tenant compte des ouvrages d'infrastructure, elle ressort ' 0,19
 MF par hectare. Ces valeurs patrimoniales sont purement indicatives. Elles reposent sur
 des superficies al'atoires, des montants non actualis's, et font abstraction de
 l'obsolescence des infrastructures r'alis'es qui repr'sentent 43 % de la valeur brute
 totale. 
 R'partition fonctionnelle du
 domaine terrestre des ports autonomes 
 
 
 | en hectares Ports autonomes  | 
 Zones
 portuaires et servitudes  | 
 Zones 
 industrielles  | 
 Zones
  
 Urbaines  | 
 R'serves
 fonci'res et naturelles  | 
 Superficies 
 totales  | 
  
 
 | Bordeaux | 
 320 ha  | 
 500 ha  | 
 9 ha  | 
 3 095
 ha  | 
 3 924
 ha  | 
  
 
 | Dunkerque | 
 1 260
 ha  | 
 1 430
 ha  | 
 51 ha  | 
 3 359
 ha  | 
 6 100
 ha  | 
  
 
 | Le Havre | 
 1 684
 ha  | 
 330 ha  | 
   | 
 4 398
 ha  | 
 6 415
 ha  | 
  
 
 | Marseille | 
 836 ha  | 
 3 304
 ha  | 
 83 ha  | 
 4 233
 ha  | 
 8 456
 ha  | 
  
 
 | Nantes-St-Nazaire | 
 NC  | 
 2 328
 ha  | 
 NC  | 
 NC  | 
 3 812
 ha  | 
  
 
 | Rouen (a) | 
 799 ha  | 
 1 367
 ha  | 
   | 
 1 187
 ha  | 
 3 354
 ha  | 
  
 
 | Guadeloupe | 
 41 ha  | 
 123 ha  | 
 4 ha  | 
 11 ha  | 
 179 ha  | 
  
 
 | TOTAUX Hors PANSN (b) 
 Y/c PANSN  | 
   
 4 940 ha 
 ND  | 
   
 7 054 ha 
 9 382 ha  | 
   
 147 ha 
 ND  | 
   
 16 283 ha 
 ND  | 
   
 28 428 ha 
 32 240 ha  | 
  
   
 (a) Port autonome de Rouen : situation au
 31/12/92 
 (b) PANSN : port autonome de Nantes-St Nazaire 
 Les diff'rences de ces valeurs
 moyennes comptables sont relativement importantes d'un port ' l'autre. Ind'pendamment du
 fait que les superficies du Havre et de Dunkerque sont tr's incertaines, on constate que
 le domaine des ports normands est nettement plus co'teux que celui des autres ports, tant
 au niveau des valeurs initiales que des co'ts d'infrastructure. Il convient malgr' tout
 de pr'ciser que, selon les ports, les grosses r'parations sont ou ne sont pas
 immobilis'es. 
 
 
 | Ports | 
 Valeur
 moyenne initiale  | 
 Valeur
 moyenne am'nag'e  | 
  
 
 | Le Havre | 
 0,17
 MF/ha  | 
 0,33
 MF/ha  | 
  
 
 | Rouen | 
 0,14
 MF/ha  | 
 0,24
 MF/ha  | 
  
 
 | Marseille | 
 0,07
 MF/ha  | 
 0,16
 MF/ha  | 
  
 
 | Dunkerque | 
 0,08
 MF/ha  | 
 0,15
 MF/ha  | 
  
 
 | Bordeaux | 
 0,07
 MF/ha  | 
 0,13
 MF/ha  | 
  
 
 | Nantes | 
 0,09
 MF/ha  | 
 0,12
 MF/ha  | 
  
   
 Ces valeurs historiques
 comptables ne repr'sentent pas la valeur effective actuelle du patrimoine. Seule une
 estimation des emprises par les services des domaines permettrait de l'approcher. 
 2' Les ports dint'r't
 national 
 a) Le domaine g'r' par les ports
 dint'r't national 
 La consistance du domaine des
 ports dint'r't national (PIN) est fond'e sur leurs limites administratives. La
 connaissance de la superficie totale du domaine quils g'rent demeure tr's
 imparfaite. Toute 'valuation globale, incluant superficie terrestre et plans d'eau, s'est
 r'v'l'e impossible. Les renseignements produits ' la Cour (cf. tableau ci-apr's) sont
 incomplets, notamment ' Saint-Malo, Bayonne et Nice, voire inexistants en ce qui concerne
 les surfaces de plans d'eau. 
 En 1995, la partie terrestre du
 domaine des PIN repr'sente environ 2 500 ha, soit 7% de l'ensemble du domaine g'r' par
 les ports relevant de la comp'tence de l'Etat.  
 Etendue du domaine des ports
 d'int'r't national en 1995 (a) 
 
 
 PIN 
 En hectares | 
 Superficie
 terrestre  | 
 Surface
 des 
 plans d'eau  | 
  
 
 | METROPOLE | 
 2
 127 ha  | 
 1
 684 ha  | 
  
 
 | Calais | 
 472 ha  | 
 NC  | 
  
 
 | Boulogne | 
 146 ha  | 
 NC  | 
  
 
 | Dieppe | 
 52 ha  | 
 58 ha  | 
  
 
 | Caen-Ouistreham | 
 202 ha  | 
 130 ha  | 
  
 
 | Cherbourg | 
 206 ha  | 
 NC  | 
  
 
 | Saint-Malo (superficie
 terrestre conc'd'e) | 
 58 ha  | 
 62 ha  | 
  
 
 | Brest | 
 190 ha  | 
 600 ha  | 
  
 
 | Concarneau | 
 15 ha  | 
 12 ha  | 
  
 
 | Lorient | 
 145 ha  | 
 182 ha  | 
  
 
 | La Rochelle | 
 206 ha  | 
 62 ha  | 
  
 
 | Bayonne | 
 (b)
 111 ha  | 
 NC  | 
  
 
 | Port-la-Nouvelle | 
 82 ha  | 
 452 ha  | 
  
 
 | S'te | 
 147 ha  | 
 NC  | 
  
 
 | Toulon | 
 56 ha  | 
 NC  | 
  
 
 | Nice | 
 (c) 15
 ha  | 
 24 ha  | 
  
 
 | Ajaccio | 
 14 ha  | 
 75 ha  | 
  
 
 | Bastia | 
 10 ha  | 
 27 ha  | 
  
 
 | DEPARTEMENTS D'OUTRE
 MER | 
 402
 ha  | 
 442
 ha  | 
  
 
 | Fort-de-France
 (Martinique) | 
 33 ha  | 
 NC  | 
  
 
 | D'grad-des-Cannes
 (Guyane) Larivot (Guyane)  | 
 19 ha 
 13 ha  | 
 NC 
 NC  | 
  
 
 | Saint-Pierre  Miquelon  | 
 119 ha 
 8 ha  | 
 333 ha 
 48 ha  | 
  
 
 | Pointe-des-Galets
 (R'union) | 
 210 ha  | 
 61 ha  | 
  
 
 | TOTAUX | 
 2
 529 ha  | 
 2
 126 ha  | 
  
   
 (a) - Hors Le Fret et Roscanvel. 
 (b) - Bayonne : hors espaces naturels et hors
 port de plaisance de "brise-lames" ' Anglet. 
 (c) - Nice : superficies
 inscrites dans la concession hors 1,4 ha de voiries transf'r'es ; toutefois, le
 cahier des charges de la concession nayant pas 't' mis ' jour apr's
 labandon dun projet de port devant la'roport en 1979, les superficies
 r'ellement g'r'es se limitent ' 8,41 ha. 
 Depuis 1985, on rel've
 globalement une l'g're tendance ' l'accroissement (moins de 10 %) du domaine des ports
 d'int'r't national. 
 Le cas de Nice illustre les
 difficult's de recensement : la DDE mentionne une superficie totale de 9,83 ha jusqu'en
 1990 puis de 8,41 ha, du fait d'un transfert de voiries urbaines pour 1,42 ha. Or ce
 chiffre diverge fortement de celui qui est inscrit dans la concession de 1978, soit 16,5
 ha pour le port de Nice-C'te d'Azur. 
 b) La r'partition fonctionnelle
 et la valeur du domaine g'r' par les ports dint'r't national 
 Le domaine des ports
 dint'r't national, peu 'tendu comparativement ' celui des ports autonomes, est
 essentiellement d'di' ' l'exploitation portuaire. Ces ports qui n'ont quasiment pas de
 zones industrielles disposent de quelques r'serves fonci'res et naturelles qui sont de
 l'ordre de 100 ha pour l'ensemble dentre eux. Cependant on remarque qu'elles sont
 relativement importantes dans deux cas. En effet, elles repr'sentent plus du quart du
 domaine des ports de Lorient (40 ha) et de Bayonne (28 ha). 
 Contrairement aux ports
 autonomes, aucun 'l'ment comptable ne permet de valoriser le domaine des ports
 d'int'r't national. D'une part, les emprises conc'd'es n'ont pas fait l'objet d'une
 estimation lors de la passation des actes de concession, qui peuvent au demeurant 'tre
 tr's anciens, et ne sont donc pas comptabilis'es. D'autre part, pour les parcelles non
 conc'd'es, l'absence de comptabilit' patrimoniale de l'Etat emp'che toute estimation.
 En outre, les informations recueillies sur les mouvements sont trop partiels pour 'tre
 pris en compte. 
 Recommandations 
 - 'tablir linventaire du
 patrimoine des ports (limites physiques, situation juridique, r'partition fonctionnelle,
 valeur effective) ; engager un r'colement syst'matique entre l'inventaire physique et
 l''tat de l'actif comptable de l'ensemble des terrains ; faire co'ncider les donn'es
 des ports et celles de la tutelle. 
   
 
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