LA POLITIQUE
 PORTUAIRE FRANCAISE 
  | 
  
  | 
  
   
  | 
  
   
 ANNEXE S 
 ______ 
 
 
 ANNEXE
 N' 1. -  | 
 Lexique portuaire  | 
  
 
 ANNEXE
 N' 2. -  | 
 Pr'c'dentes interventions de
 la Cour  | 
  
 
 ANNEXE
 N' 3. -  | 
 Les investissements
 dinfrastructures portuaires (1965-1991)  | 
  
 
 ANNEXE N' 4. -  | 
 Le fonctionnement des bureaux
 centraux de la main duvre (BCMO)  | 
  
 
 ANNEXE N' 5. -  | 
 Subventions de lEtat
 (section budg'taire " Mer ") inscrites dans les comptes des ports autonomes  | 
  
 
 ANNEXE N' 6. -  | 
 Evolution de la valeur
 bilantielle du domaine des ports autonomes m'tropolitains  | 
  
   
 
 
 Annexe n' 1 
 LEXIQUE PORTUAIRE 
  
  
 Affr'tement (remise de navire) : distinguer du contrat de
 transport (remise de marchandises). L'affr'tement porte sur l'usage et la jouissance du
 navire par laffr'teur (le "fr'teur" met le navire ' disposition de
 laffr'teur) ; le contrat de transport porte sur la marchandise que le chargeur
 confie au transporteur contre paiement du fret. 
 Armateur : celui qui exploite le navire en son nom, qu'il
 soit ou non propri'taire. 
 BCMO : bureau central de main d'uvre, organisme
 tripartite institu' dans chaque port par la loi de 1947. 
 Brouettage : transport par voie terrestre. 
 CAINAGOD : caisse nationale de garantie des ouvriers
 dockers, aliment'e par l'ensemble des entreprises de manutention (solidarit' institu'e
 en 1947) ; taux de cotisation fix' par arr't' pour chaque BCMO, d'pendant du taux
 d'emploi des intermittents. 
 Chargeur : exp'diteur de tout ou partie de la cargaison
 d'un navire. 
 Conf'rence maritime : association d'armateurs constitu'e
 pour fixer les conditions dexploitation de lignes r'guli'res de navigation. 
 Consignataires de navires : repr'sentants du propri'taire
 ou de l'affr'teur du navire, ils organisent l'escale au port et, dans leurs fonctions
 d'agents maritimes, procurent le fret que le navire aura ' transporter. Ils peuvent donc
 'tre en m'me temps entrepreneurs de manutention. 
 Courtiers maritimes : officiers minist'riels b'n'ficiant
 du privil'ge d'effectuer la mise en douane du navire, du paiement des droits de port pour
 le compte de l'armateur, de la traduction de tous les documents officiels ; 'galement
 privil'ge d'affr'ter un navire pour le compte d'un chargeur. 
 D'tournements de trafic : trafics exp'di's par des
 chargeurs fran'ais ou destin's ' ceux-ci et transitant par un port 'tranger. 
 EVP : (conteneur) 'quivalent vingt pieds ; en anglais TEU
 ou Twenty Equivalent Unit. 
 " Feeder " : navire d'apport. 
 Hub portuaire : plate-forme portuaire de
 groupage-d'groupage des marchandises, en g'n'ral conteneuris'es. 
 Lamanage (souvent assur' par une soci't' coop'rative) :
 amarrage, d'halage ou largage des amarres. 
 Ligne r'guli're (par opposition aux navires affr't's ou
 " tramping ") : service assur' par une compagnie maritime, ses
 navires naviguant ' intervalles r'guliers entre des ports d'termin's. 
 Marchandises diverses : 
 - trafic roulier : transports de poids lourds ou sur remorques sp'ciales ; 
 - trafic conteneuris' ; 
 - trafic conventionnel, march' ' forte valeur ajout'e, qui n'cessite du transport
 int'rieur. 
 Outillage : hangars, terre-pleins et engins de levage. 
 " Panamax " : 
 
 - navire " post-panamax " : navire dont les
 dimensions, sup'rieures ' 32 m en largeur et de plus de 11 m de tirant deau,
 lemp'chent de transiter par le canal de Panama.
 
 - portique " over-panamax " : portique aux
 dimensions adapt'es ' celles dun navire post-panamax.
 
  
 Pond'reux : combustibles min'raux solides et minerais
 (principaux consommateurs -4/5- : EDF et sid'rurgie). 
 Radoub (formes et engins de) : installations de r'paration
 navale. 
 Trafic "ro-ro" : roll on-roll off, trafic
 transport' par la technique du transroulage, qui concerne des navires dont la cargaison
 est manutentionn'e par roulage gr'ce ' une porte passerelle avant ou arri're.  
 Trafic au tramping (vagabond en anglais) ou ' la demande :
 trafic transport' par un navire lou' sous contrat, par opposition au navire de ligne
 r'guli're. 
 Trafic de transbordement : marchandises en provenance
 dun pays 'tranger d'barqu'es dans un port fran'ais et rembarqu'es, apr's la
 r'exp'dition de la cargaison ' laquelle elles appartenaient, vers leur pays de
 destination. 
 Transitaire maritime : repr'sentant portuaire du
 propri'taire de la marchandise et responsable des op'rations li'es au transit. 
 Vracs : 
 - liquides : surtout produits p'troliers; 
 - solides : sid'rurgie et combustibles min'raux solides, engrais et nourriture pour le
 b'tail (entr'e), c'r'ales (sortie). 
 Annexe n'2 
 RAPPEL DES PRECEDENTES INSERTIONS AU RAPPORT PUBLIC 
 DE LA COUR RELATIVES AUX PORTS MARITIMES (1983-1996) 
 1.
 Rapport public 1983 : les investissements des ports de commerce non autonomes 
 La Cour a constat' que 47 % des d'penses portuaires
 dinvestissement (contre 22 % cinq ans auparavant) 'taient consacr'es '
 l'quipement des ports de commerce non autonomes, alors que le trafic de ces
 derniers ne repr'sentait que 12 % du trafic portuaire total. Les n'cessit's de
 lam'nagement du territoire et le souci de r'pondre ' des besoins de
 d'veloppement fortement ressentis au plan local pouvaient expliquer ce ph'nom'ne. La
 Cour a n'anmoins relev' que cette 'volution n'tait pas coh'rente avec la
 volont' affich'e de concentrer les efforts sur les grandes implantations portuaires,
 seules capables de lutter efficacement contre les d'tournements de trafic par la
 concurrence 'trang're. 
 En outre, la Cour a relev' que nombre
 dinvestissements r'alis's avaient 't' lanc's sur la base destimations
 exag'r'ment optimistes du trafic probable, parfois sans v'ritables 'tudes et sans une
 coordination suffisante ' l'chelon national entre tous les projets pr'sent's par
 les diff'rents ports. Ils nont pu atteindre un seuil minimum de rentabilit' et ont
 entra'n' des charges financi'res difficilement supportables.  
 Les exemples d'velopp's par la Cour concernaient : en
 Bretagne, la multiplication d'quipements largement dimensionn's, plus concurrents
 que compl'mentaires, en mati're de trafics li's ' lactivit' agricole ; le
 trafic trans-Manche ; lam'nagement des fa'ades atlantiques et m'diterran'ennes ;
 la r'paration navale.  
 La Cour recommandait en conclusion :  
 - que la programmation des investissements, rendue dautant plus n'cessaire mais
 aussi plus d'licate par la d'centralisation des projets, 'vite les doubles emplois ; 
 - que des 'tudes 'conomiques et financi'res pr'alables ' chaque investissement soient
 effectu'es en temps utile ; 
 - quau-del' du d'veloppement des infrastructures, laccent soit mis sur la
 qualit' des services rendus par le port dans son ensemble. 
 2.
 Rapport public 1984 : les investissements du port autonome de Dunkerque pour la r'ception
 des produits pond'reux 
 La Cour a relev' que la programmation g'n'rale de ces
 investissements avait 't' imparfaitement ma'tris'e, et quau cas particulier du
 quai ' pond'reux Ouest, le choix du site avait 't' insuffisamment pr'par'. Les
 r'alisations qui ont engag' lavenir industriel et commercial du site ne
 paraissaient pas avoir 't' toujours pr'c'd'es dune 'tude prenant en compte
 lensemble des co'ts et avantages pour la collectivit' publique, pour le port
 lui-m'me et pour ses usagers (risque dun sous-emploi global, avec concurrence entre
 quais publics et quais priv's dUsinor). Les ambitions du port ont manifest' un
 optimisme excessif dans le maintien prolong' dune conjoncture favorable. 
 3. Rapport public 1985 : lavenir des installations du
 port autonome de Bordeaux 
 La Cour constatait que des baisses de trafic avaient
 occasionn' des pertes importantes et un endettement croissant. Les autorit's portuaires
 avaient pris diverses mesures de rigueur, accompagn'es par loctroi de concours
 publics. Mais il paraissait douteux que le dispositif retenu permette de faire face aux
 difficult's structurelles et financi'res auxquelles 'tait d'sormais confront' le
 port. 
 4. Rapport public 1987 : les investissements r'alis's par
 les ports autonomes pour la r'ception des pond'reux 
 La Cour a constat' que des capacit's daccueil ont
 't' d'velopp'es, faute dorientation au plan national, sur le fondement
 dune sur'valuation g'n'rale des pr'visions et donc des moyens mis en uvre.
 De m'me, les modernisations des installations ont 't' trop nombreuses et r'alis'es
 sans planification densemble, conduisant ' une sous-utilisation des installations
 qui ne permet plus de couvrir leur co't. 
 Ce double 'chec 'tait imput' par la Cour ' une absence
 de choix entre deux objectifs : celui de la recherche d'conomies d'chelle,
 qui exige une certaine concentration des trafics, et celui de la multiplicit' des p'les
 de d'veloppement portuaires, qui exclut une telle concentration. Dans lavenir, un
 arbitrage des projets 'tait souhaitable au plan national, afin que les investissements
 r'alis's dans chacun des ports autonomes contribuent de fa'on compl'mentaire, plut't
 que concurrentielle, ' la satisfaction globale des besoins du pays. 
 5. Rapport public 1987 : la r'paration navale 
 La Cour a effectu' un bilan des interventions publiques en
 faveur de la r'paration navale. Ce bilan a r'v'l' linefficacit' des aides,
 lampleur du soutien apport' en pure perte ' la principale entreprise de
 r'paration navale (Ateliers fran'ais de lOuest, repris par les Ateliers r'unis du
 Nord et de lOuest), et limportance des charges incombant aux 'tablissements
 portuaires au titre des 'quipements. 
 6. Rapport public 1990 :
 application de la loi du 29 juin 1965 sur les ports maritimes autonomes 
 La Cour constatait que le cadre administratif et financier
 d'fini en 1965 navait pas permis de faire face efficacement ' l'volution du
 commerce maritime et de lindustrie portuaire. Il sen est suivi une r'duction
 sensible des parts de march' des ports m'tropolitains et une d'gradation de leurs
 r'sultats. 
 La Cour relevait notamment deux causes de dispersion des
 efforts : une insuffisante concentration sur les ports autonomes, et notamment sur les
 deux sites majeurs de Marseille et du Havre, des cr'dits allou's par lEtat ; une
 coordination insuffisante des projets d'quipements, en particulier dans le domaine
 des terminaux ' marchandises diverses et ' conteneurs. 
 Elle d'non'ait en outre la confusion des
 responsabilit's. LEtat a vid' de sens le principe dautonomie des ports,
 marqu's par une gestion inadapt'e ' leur r'le industriel et commercial. En outre, la
 d'limitation des responsabilit's des ports face aux professions portuaires et aux
 collectivit's locales est apparue impr'cise ' la Cour. Cette observation 'tait
 illustr'e par limportance de la participation des ports autonomes dans la
 restructuration de la main-duvre docker. 
 7. Rapport public 1992 : la soci't' fran'aise
 d'tudes et de r'alisations maritimes, portuaires et navales (Sofremer) 
 La Cour a constat' une d'gradation de la situation
 financi're, faute dune activit' suffisante, de cette soci't' d'conomie
 mixte cr''e pour promouvoir ' l'tranger, notamment dans les pays en voie de
 d'veloppement, les techniques fran'aises dans les domaines maritimes et portuaires. Elle
 a relev' que le d'sint'r't dun actionnariat (Etat, CGM et ports autonomes)
 insuffisamment concentr', illustr' par la concurrence des prestations ding'nierie
 des ports autonomes, compromettait lutilit' 'conomique de la soci't'. 
 8. Rapport public 1996 : am'nagement de la zone portuaire
 de S'te-Frontignan 
 Les juridictions financi'res ont relev' les graves
 erreurs 'conomiques et techniques affectant la conception des ouvrages r'alis's, peu
 utilis's ou peu utilisables, et dont le montant global d'passait 400 millions de francs.
 Les critiques portaient notamment sur le processus de d'cision des collectivit's
 publiques, qui avait n'glig' les r'serves 'mises par les principaux utilisateurs
 potentiels et avait 't' acc'l'r' par la disponibilit' de cr'dits europ'ens.  
 Annexe n' 3 
 Investissements dinfrastructures portuaires 
 (en millions de francs constants 1980) 
 Source : Observatoire 'conomique et statistique des transports, mars 1994 
 |